Judo adapté

Cette section existe maintenant depuis plusieurs années. Les cours de judo adapté ont lieu le mercredi après-midi.

L’ASPOM Judo Adapté est labellisé « Valides Handicapés ».
Le club construit ses cours en fonction de la situation de handicap du judoka :

Les IMC (Infirmes Moteurs Cérébraux) souffrent d’un état pathologique non évolutif, non héréditaire, comportant diverses atteintes neurologiques. La cause exacte n’est pas toujours trouvée mais elle est liée à la prématurité, l’hypoxie périnatale, les traumatismes cérébraux et l’ictère néonatal. Le degré d’atteinte neurologique est sévère dans un tiers des cas et modéré dans un sixième des cas.

La pratique du sport en loisir ou en compétition est recommandée chez les personnes valides, elle l’est également chez les personnes atteintes d’un handicap physique, sensoriel ou mental.

Au-delà des bienfaits évidents de toute activité physique et sportive, celle-ci représente pour eux un moyen privilégié d’échapper à une vie sédentaire et isolée comme c’est malheureusement souvent le cas.

Les judokas en situation de handicaps peuvent donc participer au même sport que les valides, et même selon leurs degrés de déficience, combattre avec eux. Ils peuvent y obtenir les mêmes grades qu’eux. Ceci contribue à les conforter dans le sentiment d’égalité avec les autres et efface en partie leur handicap. C’est un véritable combat contre l’isolement.

L’autisme est une affection liée à des troubles du développement de l’enfant, dont les causes sont multifactorielles et parmi lesquelles les facteurs génétiques sont importants. L’autisme présente des formes variées, mais on note trois signes principaux :
– les troubles de la communication ;
– les troubles de la socialisation ;
– la résistance au changement.

Les dysfonctionnements présentés peuvent être compensés par l’exercice.

L’apprentissage moteur revêt plusieurs formes : l’apprentissage conscient ou explicite, l’apprentissage inconscient ou implicite, et l’imitation. Les activités duelles, avec contact entre partenaires, permettent de construire une meilleure perception de son propre corps, de rompre l’isolement et de découvrir que l’autre existe.

L’initiation du judo consiste donc à permettre à l’enfant de prendre du plaisir : celui de se mouvoir.

L’accompagnement dans l’activité valorise et encourage l’enfant dans sa progression. Au début, on cherche simplement à ce que les enfants soient ensemble autour d’une même activité et qu’ils s’intéressent à ce qu’ils font. C’est par ce biais que l’enfant fera comme l’adulte, s’appuiera sur lui pour reproduire les gestes et finalement se les approprier.

La trisomie 21 (ou syndrome de Down) est une anomalie chromosomique congénitale provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire pour la 21ème paire. Cet handicap est l’explication la plus fréquente du retard mental, à l’origine de 25 % des handicaps mentaux chez les enfants d’âge scolaire.

L’un des traits les plus notables est le déficit du développement cognitif, mais aussi des malformations congénitales comme des cardiopathies.

Ainsi le judo est un sport qui est adapté et qui peut se pratiquer par tous. Pour les enfants atteints de trisomie 21, ce sport permet de se dépenser, se dépasser, se créer ses amitiés propres dans un cadre structuré et bienveillant.

C’est l’occasion d’avoir une expérience hors du cadre de vie habituel. La participation au sein d’un groupe de jeunes, dans les mêmes situations, est, pour certains, un réel facteur d’épanouissement.

Pour la section Judo adapté prévoir :

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